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Sunday, May 30, 2010

Summer spirit

here
Hurraaaaaah!! It's over, exams are over, no more school until september.
I'm a self-proclaimed lazy person, and more often than not I find myself not feeling like doing anything productive: In blogging, this takes the shape of posts filled with lyrics and quotes with no single personal touch .
I admit this can be rather rebarbative, but even if I end up having no readers, I'll keep on writing even very occasionnaly; for I'll never know when these congested thoughts inside my head will be crying out for release, and I cannot assure this can be done on a regular basis, just as I cannot assure that you may have to put up from time to time with random outbursts of feverish incoherent babbling.

That being said, I hope i'll be more of an assiduous blogger during these alleged "holidays"; since my two month intunship is starting tomorrow and God only knows how much I hate inturnships! I can't help getting incredibly bored at each one of them, becauseI'm either given tedious mind-numbing tasks or left in a state of utter inaction counting down the hours until I'm allowed to leave (human beings are such complex creatures to satisfy =). But I know I'll mainly miss that feeling of lazying around in my bed the whole day reading Milan Kundera's novels and listening to Yann Tiersen (I've been on Yann Tiersen music kick since early this month!).
At the same time, my summer reading list has been overflowing with titles of books I'd very hopefully be reading in my spare time. Here's a little glimpse into it:
-The Joke by Milan Kundera.
-Notes from the Underground by Fedor Mikhailovitch Dostoevsky.
- Laughable Loves by Milan Kundera.
- L'amour aux temps du Choléra by Gabriel Garcia Marquez.
- Tuesdays with Morrie by Mitch Albom.
I bought L'amour Aux Temps du Choléra on a whim while I was walking by a bookstore last week, but the long descriptions have deterred me from continuing the reading experience, and so I succombed to the temptation of consuming another Kundera's novel namely The Joke. I can't express how I dramatically fell in love with this author books since The Unbearable Lightness of Being, his writing is so unbelievable that I can't help wondering at times how can a man has such a keen understanding of human psychology. His philosophical insights are so revealing and his storytelling skills so enthralling that I find myself reading some passages over and over again just to enjoy their endless generous beauty.

Thursday, May 13, 2010

Substratum

Je ne parviens pas à me convaincre.
Je ne veux plus me convaincre, quand bien même je me ferais des illusions. Je ne cesserai de travestir les mots, d’essayer de transformer mon émotivité en une force fragile. Je n’ignore point ce côté en moi, je suis capable de la pire des duperies avec moi-même, je me trompe et m’en délecte, je me fais des illusions et ca me suffit, (it keeps me alive). L’autarcie, même en sentiments ne relève pas de l’égocentricité mais de l’indépendance, une prise de recul, une réconciliation avec la raison, un repositionnement par rapport aux individus et aux événements.
L’autosuffisance émotionnelle ne fait pas partie de mon système de valeurs, sinon je serais longtemps tombé proie à
l’outrecuidance, cette désinvolture impertinente qui suscite tant mon rejet et ma révulsion.
I’m just a much of an uncharted territory to myself that it sometimes ignore what I’m seeking.
Une prétention défigurée, tout mal ne se déclare pas...
L’explicité met sous pression, elle dévoile, rend vulnérable et soumet. Elle stimule la dépendance et je n’aimerais point vivre en parasite, sucking the life out of others pour assurer ma propre stabilité, ma propre survie ; cette inaliénation m’exaspère.
Je me surprends parfois à incarner la thèse et l’antithèse de ce même « moi », si prononcé par moments, qui crie à la manifestation et qui fait irruption quand on a juste envie de le faire taire et de l’enfouir aux fins fonds de notre être.
J’écris ces quelques lignes et je ne sais pas trop ce que je viens de transcrire, j’écoute le Lac des Cygnes et je délire…Tchaïkovski a le pouvoir de me faire planer.
J’ai essayé d’écouter la dixième symphonie de Beethoven, mais j’ai arrêté au bout de la deuxième minute. Le fait qu’elle soit incomplète ne m’a pas donné envie de l’écouter jusqu’au bout. Je n’aime pas les œuvres inachevés ; les demi-mesures…
Cette passion avec laquelle j’entreprends les choses qui me tiennent à cœur ne me laisse pas indifférente quant à leur aboutissement, ce n’est pas que j’exige une quelconque garantie de résultats, mais seuls les moyens mis en jeu sont capables de m’en donner un avant-goût. Des fois ils me rebutent par leur incongruité et leur caractère déplacé que je sais que l’outcome n’en serait que plus désolant. Ceci s’apparente moins au défaitisme qu’à une volonté de se sentir en assurance par rapport à des aléas sur lesquels on n’a aucune emprise et qui continueront toujours à nous échapper…

Friday, May 07, 2010

Il nous a quittés...

Il nous a quittés aujourd'hui
Ils sont affligés
Je ne sais pas quoi penser
Je ne l'entrendrai plus monter de ses petits pas les escaliers, s'appuyant d'une main ridée sur sa canne, tenant de l'autre sa petite chaise en fer rouillée...
Je ne verrai plus ses lèvres tremblotantes balbutier quelque prière à mon égard...
Il nous a quittés en ce jour sacré de Vendredi
Il nous a quittés
Que son âme repose en paix.